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COSMOGONIE

IN LIMINE

La série de peintures intitulée “Cosmogonie” explore la philosophie du mouvement à travers une lentille artistique, en se concentrant sur la façon dont celui-ci peut être capturé et transmis dans l’espace pictural Chaque œuvre de cette série cherche à exprimer la complexité du mouvement, y compris son interplay avec l’immobilité

Dans cette quête incessante pour capturer le mouvement, vous découvrez que le concept renferme en réalité une part significative d’immobilité. C’est une idée fascinante qui peut être interprétée à travers des concepts philosophiques tels que la dualité entre le mouvement perpétuel et le calme intérieur, ou encore la tension entre le devenir et l’être.

Le terme “Cosmogonie” prend une signification métaphorique dans ce contexte. Plutôt que de se concentrer sur la création d’un astre, il devient le symbole de la recherche artistique à partir du néant. Comme dans la cosmogonie, où quelque chose émerge du vide, l’art prend forme à partir de rien. Cette définition de l’art comme un processus d’exploration et de découverte, où le résultat final est inconnu au départ.

En résumé, la série “Cosmogonie” explore philosophiquement le concept du mouvement et de l’immobilité à travers une perspective artistique, tout en reliant ces idées à des concepts plus larges de dualité, de tension créative, offrant ainsi une méditation visuelle sur la nature complexe de l’expérience humaine.

À la lisière du vide, chaque œuvre est une exploration de l’instabilité et du point de rupture. Ces figures, suspendues entre ascension et chute, captent ce moment de tension extrême où tout semble prêt à basculer. La série, dans son ensemble, interroge la fragilité de l’équilibre humain et le potentiel de transformation qu’il renferme. Ce point de rupture devient le théâtre de l’incertitude, un seuil où les forces opposées sont à leur apogée, prêtes à s’annihiler ou à s’élever.

À travers des compositions visuelles dynamiques et intenses, une capture des fragments de chute et d’ascension, des instants suspendus entre l’action et l’immobilité, où chaque forme semble se figer dans un équilibre précaire. Ces figures de l’instable ne sont ni totalement en chute, ni entièrement en ascension, mais dans une dynamique perpétuelle, soulignant ainsi la tension entre ce qui est et ce qui pourrait être.

Les Hommes deviennent des gardiens de la chute, représentant à la fois le risque et la possibilité d’une élévation. Leur posture, figée au moment où tout peut basculer, devient une métaphore de l’incertitude existentielle, et de cette quête incessante vers un ailleurs incertain. Les toiles, vibrantes de couleurs et de textures, captent cette essence de l’éphémère, où le vertige de la situation nous pousse à ressentir le moment juste avant que l’équilibre ne se rompe.

In Limine fait ainsi écho à ces « Vertiges » visuels et émotionnels. Les œuvres, tout en étant ancrées dans l’art contemporain, se nourrissent d’une réflexion intemporelle sur l’humain et son rapport au changement, à l’instabilité et à l’éphémère. Chaque peinture devient un miroir, un instant figé où l’on peut entrevoir à la fois la chute et l’ascension possibles, où la beauté de l’instable se dévoile dans toute sa puissance.